Guêpes & frelons
L’ordre des hyménoptères est une grande famille. Quelque 130 000 espèces y sont référencées dont certaines sont très peu considérées par les humains. C’est le cas des guêpes et des frelons par exemple qui sont craints autant par les amateurs de repas en extérieur que par les défenseurs des potagers et des vergers. Les guêpes, comme les frelons ne sont pas des insectes pollinisateurs, mais entrent plutôt dans la catégorie des prédateurs, voir parfois dans les espèces nuisibles à combattre, surtout si leur nid est proche des espaces habités.
Les piqûres de ces animaux sont redoutées, car elles sont très douloureuses et peuvent être dangereuses en cas d’allergies (réactions anaphylactiques). Dans la nature, les frelons et les guêpes ne sont pas plus agressifs que les abeilles, mais contrairement à leurs cousines, ils peuvent attaquer plusieurs fois leurs proies, soit pour chasser, soit pour se défendre s'ils se sentent agressés ou pour protéger un territoire (intrusion à moins de 3 mètres d’un nid par exemple).
Les guêpes et les frelons se différencient par leurs tailles. Tous deux ont une couleur dans les tons jaunes avec un point de croix noir sur leurs abdomens. Les frelons ont tendance à être plus brun-rouge et sont habituellement plus gros que leurs cousines les guêpes, dont elles peuvent se nourrir par ailleurs.
Lutter contre les guêpes et les frelons ?
Il y a énormément de types de guêpes et de frelons, certains sont redoutés, d’autres plus ou moins utiles aux jardins, mais toutes les espèces endémiques font partie de l’équilibre fragile de la biodiversité locale. Cependant, pour se protéger des espèces trop intrusives ou trop proches des espaces habités, voici quelques conseils pour limiter les risques d’attaques :
- Installer des pièges. Qu’ils soient à phéromones ou fabriqués par vos soins, il est possible d’attirer les hyménoptères aventuriers dans des pièges grâce à des substances odorantes ou sucrées. Une fois piégés, ils sont généralement condamnés.
- Détecter et détruire les nids. Lorsque des nids sont découverts près des espaces habités, il est conseillé d’appeler des professionnels pour les supprimer. Ces espèces peuvent faire des dégâts importants.
- Favoriser la présence des prédateurs (lutte biologique). Certaines espèces animales, dont les oiseaux, les poules, etc., peuvent être utilisées comme des prédateurs naturels pour les guêpes et les frelons. En favorisant leur présence, vous limiterez les risques de piqûres et la sédentarisation des hyménoptères.
La réputation des frelons et des guêpes est principalement basée sur la peur qu’on en a. Bien qu’ils puissent être menaçants, il est surtout conseillé de surveiller la présence de nids, car c’est généralement quand ils se sentent agressés ou qu’ils défendent leur territoire que ces hyménoptères deviennent combatifs. Un peu comme un jardinier finalement !