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Tordeuse orientale du pêcher

Nombreuses sont les espèces de tordeuses qui font du tort aux végétaux et aux cultures. Ce sont surtout les chenilles des lépidoptères (papillons) qui causent les dégâts et rendent les fruits impropres à la consommation.

La Grapholita molesta est une tordeuse qui est capable de parasiter les arbres à noyaux et à pépins et qui a une petite préférence pour les pêchers. C’est pour cette raison qu’elle est communément appelée "tordeuse orientale du pêcher", mais tant s’en faut, le papillon peut aussi se retrouver sur les cognassiers, les abricotiers, les pommiers, les poiriers, etc.

Le papillon mesure entre 10 et 16 mm et devient actif au printemps, quand les températures s'adoucissent. L’espèce est multivoltine, c’est-à-dire que c’est un lépidoptère capable de pondre plus de 3 générations par an, ce qui est généralement de mauvais augure pour les vergers. Une fois les premiers œufs déposés sur la face inférieure des feuilles, une première génération de larves voit le jour et va se nourrir des bourgeons et des jeunes pousses, freinant ainsi le bon développement des végétaux. Mais la plupart du temps, c’est les 3e et 4e générations de chenilles des tordeuses orientales du pêcher qui sont les plus redoutées, car elles s’attaquent et “piquent” les fruits pour s’y installer. Elles creusent des galeries et provoquent un mûrissement précoce qui fera tomber les fruits prématurément en les rendant impropres à la consommation.

Lutter contre la tordeuse orientale du pêcher ?

La gravité des attaques des tordeuses dépend en partie de l’infestation des arbres, pouvant aller de simples dégâts esthétiques avec quelques feuilles ou fruits perdus jusqu’à des dégâts plus sérieux avec des récoltes inconsommables et l’affaiblissement des arbres. Pour faire face aux invasions des tordeuses orientales des pêchers et borner les risques de proliférations, des méthodes écoresponsables en lutte biologique existent :

  • Protéger les agents auxiliaires de cultures. Certaines espèces sont naturellement prédatrices des tordeuses et peuvent se nourrir des papillons ou des chenilles (chauve-souris, trichogrammes, hyménoptères, etc.). En maintenant la richesse de la biodiversité dans vos espaces verts, vous vous offrez les services d’autres espèces considérées comme utiles aux jardins.
  • Installer des pièges à phéromones. En exploitant la confusion sexuelle par l’attrait des papillons mâles grâce à des phéromones de synthèses d’insectes femelles, vous diminuez le risque de reproduction de l’espèce et limitez leur impact dans les vergers.
  • Utiliser des traitements biologiques. La pulvérisation d’un traitement à base de Bacillus thuringiensis est efficace contre les chenilles des tordeuses, mais reste parfois difficile à mettre en place sur des arbres hauts ou trop infestés.

La présence des tordeuses orientales des pêchers semble ne pas être létale pour les arbres atteints, mais les récoltes peuvent être rendues impropres à la consommation ou à la vente. C’est principalement la rapidité de prolifération de l’espèce qui rend la tordeuse dangereuse pour les cultures. Ne prenez pas la menace à la légère, agissez dès les premières feuilles infectées !

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