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Mouche de l'olive

La mouche de l’olive (Bactrocera oleae) est issue de la famille des diptères. Considérée comme un ravageur des oliviers, elle est surtout présente dans les zones méditerranéennes. Cette mouche est très sensible aux variations du temps. Un climat trop froid peut décimer ses populations, et un climat trop sec ou trop chaud (au-delà de 42 C°) peut également freiner le développement de l’espèce.

Comme son nom le laisse penser, cette mouche parasite exclusivement les oliviers. Les adultes vont perforer les olives avec leur ovipositeur pour y déposer des œufs sous la peau du fruit. Chaque femelle va ensuite badigeonner le fruit et y appliquer une substance odorante qui lui permettra de ne pas pondre une seconde fois au même endroit. Une mouche de l’olivier femelle peut pondre entre 400 et 500 œufs en quelques jours, ce qui peut très vite impacter le rendement des oliviers si les asticots viennent à se développer.

Ces derniers vont mettre quelques jours à éclore si les températures sont suffisantes (en moyenne 25 C°). Elles vont creuser des galeries dans la pulpe de l’olive tout en restant à l’intérieur du fruit, ce qui les rend presque invisibles de l’extérieur. L’olive devient progressivement noire à cause de l’acidité produite par l’asticot et finit par tomber au sol prématurément, laissant aux larves le temps et la liberté de continuer leur évolution et se transformer en mouches adultes prêts à recommencer un nouveau cycle de vie. Il faut en moyenne 1 mois entre le passage de l’œuf à celui d’imago pour les mouches des oliviers. Ils peuvent vivre 6 mois en tant qu’insecte adulte.

Lutter contre les mouches des oliviers ?

La mobilité de ces insectes et leur capacité de reproduction très rapide font de cette espèce, un ravageur très impactant pour les cultures des olives. Bien qu’elles soient visibles en tant qu’adultes, ces mouches sont difficiles à combattre, les asticots se cachent dans les fruits qu’ils rendent impropres à la consommation.

Il existe quelques méthodes préventives et culturales qui peuvent toutefois, réduire la présence des mouches invasives de l’olivier :

  • Choisir des variétés tardives d’olivier qui sont moins sensibles aux attaques des nuisibles.
  • Travailler de manière superficielle le sol. En grattant un peu le sol sous les oliviers, vous exposez les pupes des mouches aux prédateurs.
  • Les traitements naturels. La pulvérisation de talc, d’argile blanche, etc., forme une barrière naturelle qui empêcheront les femelles de déposer leurs œufs.
  • Le piégeage. Il existe de nombreux pièges spécifiques aux mouches de l’olivier : pièges à phéromones, pièges ammoniacaux, etc. Ces pièges peuvent réduire la pression des mouches sur les cultures, mais ne peuvent généralement pas éradiquer totalement les populations d’insectes.
  • La lutte biologique. Certaines espèces comme les chauves-souris ou le Psyttalia concolor (hyménoptère parasitoïde) peuvent déstabiliser les populations de mouche des oliviers. Il est conseillé de préserver leur cadre de vie pour protéger naturellement les oliviers.

Chaque année 2 à 3 générations de mouches des oliviers troublent les cultures. Très prolifique et relativement discrète, cette espèce doit être surveillée pour éviter des dégâts trop importants dans les rendements. Des méthodes naturelles et des outils sont accessibles pour offrir aux jardiniers ou aux oléiculteurs des solutions de luttes écologiques efficaces.

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