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Doryphore

Les doryphores (Leptinotarsa decemlineata) sont issus de l’immense ordre des coléoptères. Séduisants par leur apparence, mais redoutés par les jardiniers, ces insectes bigarrés sont de véritables ravageurs pour les solanacées et particulièrement la pomme de terre, qui fait partie de leur alimentation privilégiée.

Le réel danger des doryphores est leur capacité de prolifération très rapide. Une femelle doryphore pond en moyenne 800 œufs dans sa vie, mais ces chiffres peuvent parfois atteindre 2500 ou 3000 œufs dans certaines conditions. Que ce soit les poivrons, les aubergines, les tomates ou les pommes de terre, c’est au début du printemps que les doryphores (qui ont hiberné) sortent du sol pour chercher les premières plantes hôtes et se régénérer.

Dès qu’ils ont retrouvé leur énergie, les doryphores vont essayer de se reproduire, et c’est à ce moment que le danger se fait ressentir dans les jardins. En quelques jours, des centaines d’œufs vont être déposés sur le les feuilles et très vite, des larves voraces vont se commencer à se nourrir des solanacées. Qu’ils soient adultes ou à l’état de larve, ces insectes dévorent entre 10 et 45 cm² de feuillage par jour, de quoi défolier les végétaux très rapidement.

Généralement une culture peut supporter un certain niveau de défeuillaison, mais le rendement par pieds se voit impacter et lorsque la défoliation est totale, la plante se retrouve en danger de mort.

Lutter contre les doryphores ?

Colonisateurs de cultures, ces insectes phytophages tendent à se multiplier à une vitesse impressionnante. Il existe à ce jour peu de moyens curatifs efficaces contre les doryphores, mais quelques réflexes culturales et des méthodes de luttes biologiques peuvent freiner leur expansion dans les potagers :

  • La rotation des cultures : C’est une stratégie naturelle et efficace pour empêcher les doryphores qui hibernent de se nourrir au printemps. La rotation des cultures est également un bon procédé pour redonner vie aux substrats du sol et renforcer les nouveaux plants de solanacées.
  • Les nématodes  Certains nématodes (Bacillus thuringiensis ssp. tenebrionis) sont utilisés contre les larves de doryphores. Ces micro-organismes se développent et détruisent les insectes avant de disparaître sans causer le moindre dégât aux végétaux. Le traitement est à pulvériser avec de l’eau.
  • La lutte biologique : Si l’attaque de doryphore est minime, les prédateurs naturels des doryphores peuvent être encouragés à se sédentariser près des cultures de pommes de terre. Certains oiseaux (merles, étourneaux, corneilles, etc.) et certaines coccinelles se nourrissent de coléoptères.
  • Le ramassage manuel : Bien que fastidieuse, cette technique est certainement la plus efficace pour limiter la présence des insectes sur des petites surfaces. Observer et ramasser les ravageurs afin de les exterminer.
  • Les insecticides naturels : Qu’ils soient à base de pyrèthre, de ricin ou même des décoctions d’orties, des traitements à pulvériser peuvent réduire, voire détruire les populations de doryphores dans les cultures.

Provenant d’une livraison de pommes de terre infectées dans les années 1920 vers l’Europe, les doryphores n’ont de cesse de terroriser les jardiniers. Bien que visible, la vigilance face à cet insecte est une priorité dans les potagers, car en quelques semaines, ils peuvent dévaster des cultures si rien n’est fait pour limiter leur prolifération. La cueillette des doryphores est ouverte !

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