Maladies des rosiers
Les rosiers, ces indétrônables arbustes sarmenteux et épineux aux effluves merveilleux. Derrière leurs apparences robustes, les plantes de la famille des Rosaceae sont pourtant parfois fragiles. Très appréciés des jardiniers, les rosiers sont soumis à de nombreuses attaques parasitaires et leurs présences presque certaines dans les espaces d’ornements en font des cibles faciles pour les maladies et les insectes.
Les variétés des rosiers sont classées dans 3 catégories distinctes :
- Les rosiers anciens
- Les rosiers modernes
- Les créations récentes
En fonction de la variété et des types d’hybridations, la résistance de ces arbustes à fleurs peut changer. Mais généralement, les rosiers sont des végétaux qui sont sujets à beaucoup de maladies et d’attaques de parasites et méritent une vigilance particulière de la part des jardiniers.
Pour préserver la vitalité des rosiers, il est important de réunir les conditions optimales à leur développement. Ils apprécient un sol neutre, argileux et peu calcaire. Ils ont besoin d’un bon ensoleillement et une aération qui limite la présence d’humidité souvent vectrice d’expansion pathogène. À cela peuvent s’ajouter des apports nutritifs au substrat du sol avec du compost, de la potasse, des tailles annuelles pour optimiser la floraison.
Les traitements de synthèses viennent à terme ternir les défenses naturelles des plantes, c’est pourquoi il est recommandé d’adopter des solutions écologiques et responsables.
Lutter contre les maladies des rosiers
Il existe de nombreuses maladies et parasites qui fragilisent la croissance et les floraisons des rosiers. Chaque attaque peut devenir une nouvelle source de développement de parasitages, c’est pourquoi il est important de lutter et de prévenir des dangers qui guettent ces arbustes majestueux.
Voici la liste des principales maladies touchant les rosiers :
- La rouille des rosiers. Elle se matérialise par l'apparition d'auréoles jaune-rouge sur le dessus de la feuille.
- L'oïdium (blanc des rosiers). Les symptômes ressemblent à des manchons blancs poudreux sur la partie supérieure des tiges (bourgeons et feuilles).
- Les pucerons et les cochenilles. Ces insectes viennent se nourrir de la sève des plantes en formant des petits amas collants (miellat).
- La maladie des taches noires (marsonia). Des taches noires violacées apparaissent et font jaunir les feuilles qui vont finir par tomber de l’arbuste.
- La chlorose ferrique. Les feuilles des rosiers deviennent pâles et parfois roses alors que les nervures restent vertes.
- La pourriture grise (botrytis). Le feuillage se dessèche et se couvre d’un feutrage gris nécrosé.
Nombreuses maladies des rosiers peuvent se traiter naturellement et être contournées si les jardiniers sont vigilants et agissent dès les premiers symptômes. Le plus important pour éviter à avoir à soigner ses magnifiques arbustes est de renforcer leur structure racinaire et booster leur système immunitaire afin que les plantes soient en mesure de résister spontanément aux attaques sournoises de la nature microscopique.