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Mouche Drosophila Suzukii

Voici un insecte dont les jardiniers auraient bien voulu se passer : la mouche Drosophila suzukii. Véritable fléau connu dans les cultures des cerises, cette petite mouche drosophile s’en prend aussi aux framboises, aux fraises, aux myrtilles, aux prunes, aux figues, aux kiwis, etc.

Contrairement à l’ensemble des drosophiles qui se nourrissent du pourrissement des fruits pour se développer, la Drosophila suzukii s’attaque aux fruits avant même qu’ils soient parfaitement mûrs en se servant de leur ovipositeur qui permet de percer la peau des baies encore fermes pour y déposer leurs œufs.

Ces minuscules moucherons qui ne dépassent pas les 3 mm de long vont pondre des centaines d’œufs ovales et laiteux à l’intérieur des fruits et vont ainsi se développer à une vitesse spectaculaire. En fonction des conditions climatiques et météorologiques, les générations de mouches peuvent être espacées de 1 à 5 semaines, donnant à l’espèce, une capacité invasive terrible pour les producteurs de fruits.

En se nourrissant de la pulpe des fruits avant le pourrissement, les Drosophila suzukii se développent souvent à même l’arbre, et c’est pendant les récoltes que les jardiniers se rendent compte que les cultures sont altérées.

Lutter contre les Drosophila suzukii dans les jardins ?

Contrairement à beaucoup de ravageurs endogènes, les Drosophila suzukii n’ont pas de prédateurs naturels en Europe. L’espèce a été importée d’Asie il y a une quinzaine d’années et rien ne semble pouvoir réellement endiguer son expansion. La présence alarmante de cet insecte est prise très au sérieux par les autorités qui cherchent résolument des solutions pour freiner le développement des drosophiles. La seule limite connue à ce jour est naturelle et dépend de conditions météo. Il semblerait que ces minuscules diptères ne supportent pas les températures excédant les 30 C°.

De manière à réduire l’impact et l’expansion des Drosophila suzukii, les jardiniers peuvent mettre en place quelques techniques préventives et culturales responsables :

  • Installer des pièges aà drosophiles. En combinant des pièges englué rouge et des pièges avec attractifs spécifiques il est possible de freiner fortement la prolifération de l’espèce.
  • Planter des variétés précoces de fruits. Certains arbres à floraison hâtive paraissent mieux résister aux invasions des diptères.
  • Mettre en place des filets de protection. Face aux Drosophila suzukii, les filets à mailles fines semblent être la manière la plus efficace pour protéger les récoltes de fruits. Cependant, le coût reste relativement élevé et les maladies cryptogamiques s'avèrent pouvoir s’installer plus facilement à cause d’une aération moins optimale des végétaux.

Pour le moment il n’existe pas de méthodes curatives efficaces à 100% pour contenir les Drosophila suzukii. De nombreux essais sont en cours, dont l’implantation d’insectes auxiliaires parasitaires naturels exogènes, comme certaines microguêpes, ou des techniques de répulsif naturel qui préserveraient les zones à risques. En attendant, l’observation, la protection et la destruction des fruits infectés semblent être les seules solutions pour les jardiniers soucieux de leurs récoltes.

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