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Maladie considérée comme émergente, la prolifération de la bactérie Pseudomonas syringae est dite “opportuniste”. Elle profite de la fragilité des végétaux pour s’implanter et se développer. Faisant partie de la grande famille des bactéries Pseudomonacées, la Pseudomonas syringae est phytopathogène et va s’attaquer essentiellement au monde végétal (400 espèces de plantes peuvent être affectées).
Le bacille de la maladie est très mobile et peu exigeant pour proliférer. Il peut digérer une grande variété de substances organiques qu’il rencontre dans l’eau, le sol, ou directement à la surface des plantes qu’il va contaminer. Sa faiblesse se trouve dans le ralentissement de son activité lors des périodes très chaudes (été) et dans les régions ou les saisons froides de l’année. Ces conditions climatiques ne font que freiner la progression du Pseudomonas syringae qui va rester vivant malgré le ralentissement.
La souche de la maladie et les bactéries semblent se diffuser par le vent et l’eau, et notamment la pluie, surtout au printemps et en automne, quand les conditions sont favorables à leur prolifération. Cette maladie bactérienne va se développer sur de nombreux arbres tels que les marronniers, des arbres fruitiers (poiriers, cerisiers, etc.), mais aussi parfois sur des plantes potagères telles que les tomates.
Il n’y a pas une forme de bactérie Pseudomonas, mais pas loin de 60 espèces ce qui rend la lutte dans les espaces verts difficile. Pour le moment, il n’y a pas de traitement curatif associé à la destruction de la bactérie, et même l’usage d’antibiotique est proscrit, car il semblerait que la maladie puisse développer des résistances.
Il existe des symptômes plus ou moins communs qui sont associés à la présence de la Pseudomonas syringae :
Cette forme de bactériose est donc très difficile à combattre, mais les jardiniers peuvent agir avec des actions préventives pour limiter sa prolifération :
Bien que cette bactérie soit très présente dans les espaces verts, il est difficile de lutter ou de guérir les plantes et les arbres affectés. Seules quelques méthodes culturales et préventives peuvent freiner et limiter la prolifération.
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